Eau

1 M € et 8 mois de travaux pour la 1ère phase de travaux d’assainissement d’Erdeven

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Engagée dans une démarche d’amélioration de la qualité des eaux et de préservation de l’environnement, la Communauté de Communes Auray Quiberon Terre Atlantique a adopté un programme d’investissement ambitieux en matière de réhabilitation des systèmes d’assainissement, afin de lutter contre les eaux parasites d’infiltration. Dans ce cadre, d’importants travaux sont à mener à Erdeven : la première phase de ces travaux, d’une durée de 8 mois, redémarre en septembre dans le secteur du bourg. Elle va cohabiter avec les travaux menés par la municipalité d’Erdeven, qui redessine entièrement son centre-ville.

En quoi consistent les travaux ?

Une étude diagnostic des réseaux d’assainissement, réalisée sur le bassin versant de la station d’épuration de Kernévé, a mis en évidence les secteurs sensibles aux entrées d’eaux parasites d’infiltration. Conséquence de la porosité de ces réseaux :  des volumes d’eau trop importants, responsables de débordements au niveau des postes de refoulement et de la station d’épuration.

Cette étude a permis de cibler les zones prioritaires où les réseaux d’assainissement sont à renouveler. C’est le cas de la commune d’Erdeven dont les réseaux d’eaux usées du bassin versant de Kerhilio sont très vétustes.

« La station d’épuration de Kernévé, à Plouharnel, est correctement dimensionnée au regard du nombre d’habitations qu’elle couvre. Cependant, le volume d’eaux acheminées étant trop important, il était nécessaire de mener une analyse sur son bassin versant, afin d’identifier les zones où les réseaux ne sont plus étanches. C’est le cas de plusieurs secteurs d’Erdeven, dont les tuyaux en amiante ciment datent de la fin des années 70 et montrent des signes de vétusté importants » précise Roland Gastine, vice-président d’Auray Quiberon Terre Atlantique délégué à l’eau potable et à l’assainissement collectif.

Trois phases sur 2 à 3 ans

Le programme de travaux sera découpé en plusieurs phases : la première phase concerne le centre-bourg, ces 6 prochains mois. Un second marché de travaux sera réalisé en 2023 rues des Menhirs et des Pruneliers. Puis un troisième marché sera à programmer ; il concernera la réhabilitation du poste de refoulement de Kerhilio.

Cette première phase de travaux se découpe elle-même en plusieurs temps et zones de travaux :

PHASE 1 / ZONE 1 - Pour le programme en cours, une première tranche a déjà été effectuée au printemps 2022, durant 2 mois, avec le renouvellement du réseau d’eaux usées de la rue du Souvenir jusqu’au carrefour de la rue de Ploemel, avant l’aménagement de voirie porté par la mairie.

PHASE 1 / ZONE 2 (en bleu et en vert sur le plan) - La seconde tranche de travaux commence fin septembre par la rue de la Plage, en remontant sur la rue Tenat Er Velin, jusqu’au carrefour déjà aménagé. Ces travaux dureront jusqu’à la fin de l’année 2022.
En parallèle de ces travaux, et après les vacances de la Toussaint, l’entreprise SPAC interviendra rue de l’Océan et rue de la Fontaine.

PHASE 1 / ZONE 3 (en rouge sur le plan) -  A partir de février 2023 et pour 2 mois, les travaux portés par AQTA se porteront sur les réseaux de la rue Nationale.

Eaux usées et eau potable

Ainsi, à partir de début septembre et jusqu’à fin février 2023, l’entreprise SPAC entreprend la pose d’environ 1 km de canalisations et de conduites d’eaux usées, complétés de 40 branchements et 23 regards. En complément et en parallèle, 1,6 km de canalisation seront reprises et chemisées au cœur du bourg : cette opération de pose de chemise en résine afin d’étanchéifier les canalisations existantes permettra, elle, de ne pas faire de tranchées ouvertes dans la chaussée.

La Direction du Cycle de l’Eau profite de ces travaux sur le réseau d’eaux usées pour renouveler, ponctuellement, les réseaux d’eau potable et les branchements d’eau vétustes susceptibles d’occasionner des fuites d’eau : quelques 400 mètres linéaires seront repris, ainsi que 88 branchements. 

Quelles contraintes pour les usagers ?

La circulation du bourg sera particulièrement difficile jusqu’au printemps 2023.
Les travaux des rues de la Plage et de Tenat Er Velin seront réalisés en route barrée au fil de l’avancement du chantier. Une déviation sera donc mise en place. Les riverains ont été informés individuellement de ces interventions, via un tract en boîte aux lettres.

Les travaux des rues de l’Océan et de La Fontaine seront eux aussi réalisés en route barrée. Puis ceux de la rue Nationale nécessiteront une déviation.

Le véhicule de collecte des déchets ne pourra pas accéder aux zones en travaux. Un point de collecte supplémentaire a été mis en place rue Tenat Er Velin, en face de la rue du Dolmen.

Les transports scolaires, eux, ne seront probablement pas impactés.

Pourquoi ces travaux ?

Dans le cadre du « Plan Marshall » de 50M € établi sur 4 ans, certaines zones du territoire ont été définies comme prioritaires, afin de réhabiliter, renouveler et sécuriser les réseaux d’assainissement et ainsi prévenir tout risque de pollution de l’environnement. La réhabilitation de réseaux vétustes et poreux, comme ici à Auray, permettra de garantir l’acheminement en toute sécurité des eaux usées vers la station d’épuration où elles seront traitées et contrôlées avant leur rejet dans le milieu naturel » justifie Roland Gastine, vice-président d’Auray Quiberon Terre Atlantique délégué à l’eau potable et à l’assainissement collectif.

Le montant des travaux

D’un montant total de 1 025 000 € HT, ces travaux sont financés par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne à hauteur de 351 500 €, par le Conseil Départemental du Morbihan pour 70 300 €. Le reste à charge pour Auray Quiberon Terre Atlantique, maître d’ouvrage, est de 603 200 € HT.

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La qualité de l’eau : tous concernés !

Attention ! Ces travaux d’ampleur sur les réseaux publics doivent également s’accompagner de travaux d’amélioration sur les réseaux privés quand cela est nécessaire. En effet, des contrôles de la conformité de la bonne séparation des eaux usées et des eaux pluviales seront menés chez les particuliers afin qu’ils puissent entreprendre les travaux. Ceux-ci sont nécessaires à l’amélioration de notre environnement (gouttières mal raccordées, casse éventuelle sur réseaux privés, eaux vannes ou domestiques rejetées en terrain naturel…) : autant de défauts qui contribuent à l’entrée d’eaux claires ou à des pollutions.