Tourisme

Auray Quiberon Terre Atlantique, l’Office de Tourisme et le Comité Départemental du Tourisme du Morbihan dévoilent la stratégie, les investissements et le plan d’actions pour les 4 prochaines années

Tout au long du mois d’octobre, la Communauté de Communes et l’Office de Tourisme invitent l’ensemble des professionnels du tourisme à découvrir les nombreuses actions qui seront menées durant les 4 prochaines années pour développer l’activité touristique sur l’ensemble du territoire. Ces temps privilégiés doivent également permettre d’analyser la saison qui vient de se terminer, d’expliquer les nouvelles modalités de collecte de la taxe de séjours, de présenter les outils de promotion et de commercialisation déployés l’année prochaine ainsi que les nouveaux services et formations proposés aux professionnels du tourisme.

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©Alexandre Lamoureux

Un ambitieux plan d’actions et d’investissement à 4 ans

Compétente en matière de développement touristique, Auray Quiberon Terre Atlantique créait, le 1er janvier 2017, l’Office de Tourisme communautaire, bras armé de la Communauté de Communes en matière de promotion et d’accueil touristique. Près d’un an et demi auront suffi pour structurer l’organisation et bâtir, en partenariat avec le Comité Départemental du Tourisme, un ambitieux plan d’actions partagé (voté à l’unanimité le 13 juillet dernier) pour développer le tourisme sur l’ensemble du territoire.

« Emploi et hébergement des saisonniers, accompagnement et formation des professionnels, rénovation des stations balnéaires, valorisation du patrimoine, tourisme durable, promotion nationale et communication numérique, coordination des acteurs, évènementiel grand public, mutualisation et modalités de collecte de la taxe de séjours, Pôle d’Echanges Multimodal, pistes cyclables, axe Auray-Quiberon… La stratégie et les investissements sont à la hauteur des enjeux que doit relever la première destination touristique de Bretagne. L’activité touristique représente 11 % des emplois directs en hôtellerie, restauration, activité de loisirs, gîte, commerce, et 20 % des emplois indirects en services à la personne, artisanat, bâtiment, entretien des espaces verts… Elle façonne l’identité économique et sociale d’Auray Quiberon Terre Atlantique. Notre objectif est de la développer afin de fixer  des emplois, et d’assurer une dynamique économique tout au long de l’année, sur l’ensemble du territoire. Mais pour que ça marche, nous avons besoin que chacun, professionnel ou élu local, comprenne, adhère et prenne part à un projet qui ne peut être que collectif » explique Philippe Le Ray, Président d’Auray Quiberon Terre Atlantique.

Le 13 juillet dernier, les élus communautaires ont voté à l’unanimité le Schéma de Développement Touristique, document cadre stratégique, reflet de l’ambition collective. Cette feuille de route détaille l’ensemble des actions que la Communauté de Communes doit mettre en œuvre afin de maintenir son rang, développer ses parts de marchés et répondre aux grands enjeux de développement touristique du territoire, tout au long de l’année :

  • Faciliter les déplacements (axe Auray-Quiberon-les îles, Pôle d’Echanges Multimodal, déplacements doux, saisonnalité et emplois…)
  • Moderniser l’offre (rénovation et mise en scène des stations balnéaires, qualité de l’accueil et des services, main d’œuvre…)
  • Valoriser le patrimoine et le tourisme durable (inscription du patrimoine mégalithique, valorisation du patrimoine culturel, classement du grand site dunaire, Sainte-Anne d’Auray Ville Sanctuaire…)
  • Communiquer et promouvoir (promotion touristique, marque partagée, information des touristes, place des professionnels, observatoire du tourisme…)
  • Mettre la mer en tourisme (coordination des acteurs, développement du nautisme, de la glisse et la voile légère, accessibilité et innovations, évènementiel grand public…)
  • Mutualiser la taxe de séjour au bénéfice du projet commun

Depuis le 1er janvier 2017, l’accueil et la promotion touristique du territoire sont assurés par la Communauté de Communes, à travers les actions menées par l’Office de Tourisme Communautaire. Aussi, la réglementation prévoit que la taxe de séjour puisse être réaffectée à la structure qui assure désormais la promotion et l’accueil touristique, afin que les touristes contribuent eux-mêmes au financement des outils et des actions, sans que cela ne pèse sur le contribuable du territoire.

C’est pourquoi les Conseillers Communautaires ont décidé de transformer, dès 2019, les taxes de séjour communales en une seule et même taxe de séjour communautaire harmonisée. 3 d’entre elles (Belz, Carnac et La Trinité-sur-Mer) ont souhaité collecter indépendamment cette taxe.

Sur les 21 Communes qui ont exprimé le souhait de mutualiser la collecte de la taxe de séjour, les tarifs seront similaires pour tous les hébergements d’une même catégorie (voir les tarifs plus bas). Enfin, dans un souci de proximité et d’efficacité, la collecte sera assurée par les 4 Offices de Pôle.

Accueil et promotion : la feuille de route de l’Office de Tourisme

Le Conseil Communautaire du 28 septembre a souhaité maintenir la gouvernance sous la forme d’une Société Publique Locale d’une durée de 5 ans avec, pour feuille de route, les orientations suivantes :

  • promouvoir la marque et les déclinaisons des 4 identités géographiques,
  • assurer la visibilité du territoire à travers les outils numériques,
  • engager une démarche pro-active vis-à-vis de la presse et des médias,
  • mettre en scène la diversité de l’offre d’activités classiques et innovantes (notamment autour des événementiels, de la mer et du patrimoine),
  • favoriser la fierté d’appartenance pour que chacun devienne ambassadeur,
  • transformer les Bureaux d’Information de Pôles en véritables vitrines et centres de ressources au service des visiteurs, des clients et des professionnels du tourisme,
  • assurer la permanence et la fiabilité de l’information touristique sur toutes les communes du territoire en capitalisant sur l’expérience et les outils numériques,
  • viser l’excellence en s’engageant dans la démarche qualité et le classement en catégorie 1,
  • développer l’offre de services à destination des professionnels et des visiteurs,
  • fédérer les acteurs autour de projets répondant aux enjeux du tourisme de demain,
    optimiser et assurer une collecte efficace de la taxe de séjour.

« Nous constatons que la concurrence est de plus en plus importante. Il nous faut nous démarquer, nous adapter pour maintenir notre rang car les enjeux pour l’activité économique et le développement du pays d’Auray, 1re destination bretonne avec le pays de Saint-Malo, sont majeurs. Il est aujourd’hui indispensable d’investir pour proposer un tourisme moderne, facile, sur-mesure, connecté, innovant, dans l’air du temps. La taxe de séjour mutualisée doit nous permettre de déployer nos outils numériques, e-boutiques, chat en ligne, mener des actions renforcées sur les réseaux sociaux, dans la logique d’une stratégie multi-canal. L’Office continuera ainsi à développer de nouvelles offres, à moderniser les bureaux d’information, à organiser des actions de promotions spécifiques, notamment à destination de nos touristes étrangers » précise Bernard Hilliet.

Saison 2018 : mieux que 2016 mais moins bien que 2017

L’affluence importante des mois d’août et de septembre (hausse de 25% de fréquentation et de 48% de chiffre d’affaires par rapport à septembre 2017) tend à compenser la baisse du nombre de visiteurs et les chiffres de consommation de juillet 2018 par rapport à juillet 2017 (qui avait été jugé par l’ensemble des professionnels comme un mois exceptionnel), une tendance qui concerne l’ensemble du littoral français.

Les questions des visiteurs ont porté principalement sur les infos pratiques (37%), l’offre d’animations (19%), les visites (13%), les croisières (12%) et les randonnées (10%).

Le public français représente environ 88% des visiteurs (dont 23% résidant en Bretagne, 20% en Ile-de France et 10% en Pays de la Loire) pour 12% de visiteurs étrangers (dont 28% d’Allemands, 20% de Belges et 18,5% de Britanniques).

« Le constat est partagé par l’ensemble des territoires. De manière générale, les clients sont moins nombreux, dépensent moins, et leurs séjours sont plus courts, une tendance de fond qui dépasse très largement les frontières de notre destination. Les professionnels de l’hôtellerie et des loisirs sont globalement déçus par le début de saison mais pas pour autant surpris car, au-delà de la météo maussade du printemps, de l’effet coupe du monde, des délais de réponses de Parcoursup et des perturbations dans les transports ferroviaires et aériens, nous savons que les visiteurs privilégient de plus en plus le mois d’août et ce que nous appelons les ailes de saison. Et nous l’avons constaté cette année encore. Cependant les habitudes changent, les français privilégient des vacances faciles, des destinations étrangères parfois moins chères, des réservations de dernière minute, des territoires de pleine nature, à la recherche d’authentique et d’insolite. Pour toutes ces raisons il nous faut rattraper notre retard et devancer les attentes, les habitudes de consommation de nos visiteurs » explique Bernard Hilliet, Président de l’Office de Tourisme.