Capoeira

Apprendre en s'amusant

MARDI à Landévant, salle du mille club :
17h15-18h00 : Cours enfants 4-6 ans
18h15-19h15 : Cours enfants 7ans et +
20h00-21h30 : Cours Ados-Adultes

VENDREDI à Locoal-Mendon, Salle de danse "Espace Émeraude" (certains cours se passeront au DOJO) :
17h15-18h00 : Cours enfants 4-6 ans
18h15-19h15 : Cours enfants 7ans et +
19h00-20h30 : Cours Ados-Adultes

 

La capoeira s’apparente à un dialogue corporel. En tant que tel, la personnalité, l’ingéniosité et la capacité physique entrent directement en ligne de compte lors du grand théâtre qu’est la roda.

Pluridisciplinaire elle touche dans le même temps l’âme artistique de chacun au travers des chants et des instruments de musique. Ainsi chaque élève développe son être en fonction de ses capacités et de ses envies.

Son aspect non compétitif et hautement relationnel favorise la bonne entente entre élèves d’une classe.

Cet art qui est une danse, ou plutôt un combat déguisé, demande une écoute particulière, le « jeu » qui se déroule au milieu de la roda se doit d’être beau et fluide. Ainsi, bien que la technique (qui demande du temps) favorise cette fluidité, le tempo et l’entente des deux joueurs créeront cette harmonie et cette occupation de l’espace indispensable à la beauté du « jeu ».

Donc, un élève plus à l’aise physiquement, que son partenaire, se doit d’aller moins vite et de laisser l’initiative de l’attaque à son binôme afin de créer une zone d’entente.

Il n’y a d’ailleurs pas de meilleur ou de moins bon .Il n'y a juste que des élèves qui avancent dans une direction tantôt sportive, tantôt théâtrale, tantôt musicale.

Comme tout art martial, la capoeira a des fondamentaux.

Ce qui fait d’elle un « ovni » dans le monde des arts martiaux est que chacun s’approprie ces fondamentaux.

C'est-à-dire que l’activité respecte le corps de chacun, dans le sens ou un mouvement ne pourra pas être exécuté exactement de la même manière par deux personnes.

Exactement l'inverse de beaucoup de disciplines martiales qui vont répéter un mouvement jusqu’à certains critères de perfection.

Il y a une base qui est enseignée dans chaque mouvement (attaque comme esquive). Par la suite les élèves restituent ces fondamentaux selon leurs aptitudes physiques ET artistiques et aussi selon, ce que j’appelle, la digestion et l’assimilation du corps. Il existe ainsi autant de capoeiras différentes qu’il y a de pratiquants.

La notion d’échec n’existe quasiment pas.

Apprendre en s’amusant, ou apprendre sans s’apercevoir que l’on apprend, la capoeira et son coté ludique amuse, émerveille et surprend. Son champ d’action, dans la pratique, a pour finalité l’émancipation de l’individu en lui-même et au travers du groupe.

Il existe une multitude d’exercices d’opposition et/ou de collaboration rapprochant toujours un petit peu plus l’élève de l’univers de la capoeira ou dualité et unicité se mêlent et s’entremêlent.

La pratique de la capoeira peut se répartir en trois « rôles » distincts. Le but, durant un cycle d’apprentissage, est de nourrir ses trois fonctions primordiales de la capoeira : le joueur, le musicien et le choriste.